Les Dulies, oui nous les avons vues, dans des tulles roses s'évanescant de la vaste baie, évasée aux béatifications des corps perdus, dans les chorégraphies éperdues des éphémérides maritimes.
Oui c'est bien ce que nous avons vu!
Mais, de l'anse au ciel confondue, comme une béance de vapeurs d'embruns colorés au soleil furtif des pudeurs, pour quelle grâce sont-elles venues intercéder ?
Quelle invocation porte leur rituel de gaz ?
A quel culte seraient-elles vouées ? Serait-ce celui d'hyperdulie ou, plus probablement à celui de latrie dans l'omniprésence ici, dans cette marine immense, vide et pleine de sa prégnante absence?
Non, nulle réponse nous est donnée dans le silence très sonore du mugissement de la houle puissante, déferlante dans un impénétrable mutisme.
Et, nous restons là sur la plage à béer, en rade de ce qui nous ne sera pas révélé.
J.C Tannenbaum directeur de la station d'art météorologique.
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