C'est le mois de Marie.
Dans un grand frais,
Mai se trouve stupéfait
De se trouver déjà défait
Sans avoir comblé de bienfaits
Les populations consternées
Si cruellement dupées
De leurs attentes trompées.
De douceurs rien n'a été donné,
Toutes ses promesses, oubliées!
Toutes ses promesses, oubliées!
Par cette duplicité très déprimés,
Les voilà tous malheureux piteux
D'être aimés si peu
De Mai, honni pour un tel désaveu.
L'apostat de son manquement honteux
Dans son manteau de pluies
Maintenant, très vite s'enfuit.
Ah! ce mois de Marie,
Le plus beau est-il dit,
Nous laissera toujours marris
Des plaisirs promis.
J.C Tannenbaum directeur de la station d'art météorologique.
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