Elle s'en va, de l'hiver la Triade
Au temps nouveau fuyarde,
Quand le jour maintenant s'éclaire,
Elle se transporte dans l'hémisphère,
Où la saison d'ici est son contraire,
Là-bas se reconduit le jour éphémère
Des nuits longues qui la plonge
Dans la somnolence des songes
Quand toute lumière est vaine
Et que l'obscurité au long des semaines
Traîne sa peine et l'emmène avec elle
Dans les vapeurs de l'immatériel,
Alcôve cotonneux des paresses
Du plus rien faire la tendresse
Que l'hiver ainsi jamais ne finisse,
Aux cruautés solaires, la pénombre de l'oasis.
J.C Tannenbaum directeur de la station d'art météorologique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire