Canicule, annoncent-ils
Qui hécatomberait disent-ils
Bon nombre de petits vieux
Dans ses mandibules de feu,
Maintenant les pales des ventilateurs
Brassent l'air des moiteurs
Quand se répandent les sueurs
Dans ces terribles chaleurs
Et que titubent dans la torpeur
Ces malheureux presque morts
Qui dans de vains efforts,
Tentent de se sauver de ce sort,
Funeste, mais rien n'arrête la bête
Imbécile qui sans fléchir s'entête
Qui de son poids colossal d'obèse
Monstrueux sur la ville pèse
Et étouffe tout signe de vie,
Imperturbable, sans sursis
Comme un énorme montgolfière
Gonflé d'atmosphère délétère mortifère...
Les voilà tous en prières pour se libérer de cet enfer,
Que souffle les vents pour enfin le défaire!
Borée les entend et, libère le courant d'air salutaire
Qui atomise Canicule dans sa fureur meurtrière,
Alors la population délivrée de la terreur
Clame sa reconnaissance en choeur
"Alléluia! grâce te soit rendue dieu puisant et sévère
Et nous élèverons les stèles sacrées qui te vénèrent."
Voilà qui explique ces édicules de-ci de-là dressés,
Conjurer le démon pour qu'il ne revienne jamais!
J.C Tannenbaum directeur de la station d'art météorologique.
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