La Saulsotte, Aube.
Peut-être Novembre qui s' effeuille
Qui spontanément rimerait avec deuil
Alors que le ciel est guilleret
Une ambiance très en gaieté
Toutes ces feuilles tourbichonnées
Seraient comme des cotillons emportés
Par les appels d'airs provoqués
Aux passages de danseurs enthousiasmés
Qui n'ont de cesse à renouveler les pas cadencés
De rondeaux aux arabesques compliqués
Et puis tout se calme quand à bout de souffle
Ces feuilles au pied des arbres s'emmitouflent
Et là lentement se décantent empilées pèle-mèle
Se métamorphosent en délicates dentelles.
J.C Tannenbaum, directeur de la station d'art météorologique.
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