Elles sont happées par une destin fatal
Quand Foehn les emporte dans son sillage
Où en rien funeste fortune ne leur présage,
Aussi elles se laissent aller au voyage,
Fol vagabondage dont elles seront les otages
Quand la tiède haleine émolliente de Foehn
Les dissout en tisane de jeune,
Laquelle en vapeur réduite, il inhale,
Aspirée par sa puissante inspiration infernale,
Il laisse maintenant ces espaces, aseptisés et vides
Où des miasmes libérés résonne comme un lied
Qui pleure la fin de ces malheureuses âmes
Que ce mauvais sort infâme condamne.
J.C Tannenbaum directeur de la station d'art météorologique.
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