Châtillon-Coligny, Loiret.
Les fleurs du cerisier bien vite vite fanées,
Blanchissent le sol comme si il avait neigé,
Ou encore comme si un pâtissier
De sucre glace aurait tout saupoudré,
Mais peut-être aussi les esprits du cerisier
Qui à voleter sans l'arbre l'aurait ainsi défloré
Pour engendrer les fruits qu'il va porter
Et l’arbre tout en majesté placide,
Dresse dans le ciel sa ramure impavide,
Car par-delà les petites fleurs,
D'années en années il gagne en grandeur.
Et si de ses drupes il nous dispense les faveurs,
Elles se méritent à les décrocher dans sa hauteur!
J.C Tannenbaum directeur de la station d’art météorologique.
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