lundi 28 mars 2022

Les Corvidés.

 



Ce mois de Mars de grands tourments, 

D’épidémies et de massacres sanglants

Dans le tourbillon de l’étole écarlate, 

Étendard des assassins ploutocrates,

Au-dessus du désordre coassent

Les corneilles qui moquent  Samothrace, 

Les noirs volatiles n’ont cure de victoire

Le triomphe de mortels devoirs, 

Et dédaignent ces tristes belligérants, 

Qui pour victoire se fondent dans le néant,

Vaine démarche du médiateur

A se concilier le corvidé agitateur

L’oiseau s’échappe de sa main,

Rejoindre à tire d’ailes les siens, 

Tenir avec eux de bruyants palabres, 

En chœur, là-haut dans les arbres.


JC Tannenbaum directeur de la station d’art météorologique