mercredi 20 mai 2009



Le ciel état d'âmes.

Les âmes, les corpuscules qui voltigent dans l'air.
Toujours en mouvement, elles virevoltent à corps perdus dans l'air et, celui du ciel, leur état.
Elles sont comme les virgules d'une ponctuation. La respiration d'un discours, car "à l'âme appartient le discours qui s'accroît lui même". Si l'on en parle ainsi, c'est que ces petits corps paraissent toujours se mouvoir, quelle que soit d'ailleurs la profonde tranquillité de l'air. C'est par la même raison qu'Ils ont dit que le souffle est la mesure même de la vie. Parce que ces particules de l'extérieur, pénètrent dans le corps durant la respiration. Elle constituent ainsi les corps qui sont les entéléchies de l'abandon, dans le temps des éphémérides, à corps perdus.

Lectures, le directeur de la station d'art météorologique J.C. Tannenbaum.


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