Dimanche de Pentecôte.
Bazincourt-sur-Saulx, Meuse.
Nous étions tous là, réunis dans cette campagne ensoleillée où l'on nous avait enjoint de nous rendre. Nous attendions quelque chose, un événement, une observation météorologique particulière à relever? Aucune précision ne nous avait été communiquée, aussi étions nous là, à attendre, entre collègues météorologues, à bavarder.
Et, subitement, sans que rien ne l'annonçât, un phénomène terrifiant se déclara, dans un fantastique éblouissement jusqu'à l'aveuglement, nous fûmes dardés par des lances de feu dans la stupéfiante révélation... du Saint-Esprit.
Des lances ou des langues de feu, nous ne saurions nous prononcer.
La question reste posée.
Témoignage de J.C. Tannenbaum, directeur de la station d'art météorologique.
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