mardi 6 avril 2010



Pâques, Strasbourg.


Le ciel tout en morosité, d'un ennui plus ou moins affirmé. Les Pâques s'échappent d'un lundi sans grand attrait, de chocolats sans doute fatiguées, comme de ces Passions au temple plutôt mal jouées, malmenées par ces concertiste et ces solistes, certes de bonnes volontés et, néanmoins, par la pieuse assemblée, avec une grande ferveur, approuvées. La surdité de bonne foi ne laisse jamais qu'entendre ce qu'elle pense être, du devoir entendre, aux défaillances non entendues.

Aussi, les Pâques s'en vont désabusées, se confondre dans la clarté indifférente du jour, au vent d'Avril frisquet.


J.C. Tannenbaum, directeur de la station d'art météorologique.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire