jeudi 24 juin 2010



Eprise d'un soleil presque de chaleur

maintenant enfin

qu'elle retient

enlevée dans l'ascendance de l'air allégé

des pesants atomes

de toutes les eaux de toutes ces pluies

dans le ciel de blancs encore moucheté

sans menace

du courant d'air tempéré

elle peut se laisser porter

dans l'insouciance du moment

de l'été sans passé

et durer dans l'éphémère

d'une éternité

des lendemains

douteux

peut-être

abolis.


3 commentaires:

  1. texte très poétique...et assez profond dans l'idée et l'esprit tant du temps présent que de l'éternité...il me semble...


    cependant cher ami je vous signalerais toutefois une toute petite coquille pour le "s" au mot ascendance...

    amitiés

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. merci de me l'avoir signalé, je le lisais avec un "s" sans m'apercevoir qu'il n'y était pas!

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