dimanche 31 octobre 2010



Origny-Sainte-Benoite, Aisne

Voici, des brumailles rosissantes de bleutés lazurées
Le ciel des faibles transparences, par elles encore caché.
Les filleules d'automne aux pudeurs des brouillards.
Si, pour l'heure quelque peu couvertes, plus tard
Tout de leur paysage, de plein jour,
Nous sera montré, des collines arrondies, au pourtour
Du val de l'aine, jusque au hallier touffu et sombre
Où, se laisse deviner dans le sillon des ombres,
Les fleurissements qui ignorent les frimas déjà venus.
Maintenant les filleules des brumes dévêtues,
S'égaillent dans le jour dévoilé
Au spectacle de sa nudité révélée.

J.C Tannenbaum directeur de la station d'art météorologique.

2 commentaires:

  1. quelle étrange chose que d'avoir confondu ces filleules de l'automne avec des effeuillantes... décidément, ma mémoire me joue des tours...

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  2. avec des effeuillantes... c'est très joli, une mémoire qui vous joue des tours très poétiques!

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