mardi 12 août 2014

Cérès.






Que l'été demeure
Et nous assure à toute heure
Les nourritures de notre bonheur
Qui de la famine nous épargne les terreurs
C'est en ces termes que Cérès 
Des moissons la déesse enchanteresse
D'une beauté à nulle autre pareille
Invoquait le ciel
Elle qui fut aimée de Jupiter
Arrêta les moissons sur terre
Quand leur fille fut enlevée par le dieu de l'enfer
Qui lui vouait une passion délétère
Terrible fut la détresse des humains
Qui en en grand nombre périrent de faim
Justice fut rendue par Jupiter
Qui rendit Prosperine leur fille à sa mère
Alors de la misère sauvées les cités
Retrouvèrent leur prospérité
Par Cérès à nouveau renouvelée
Tant qu'elles n'oublient pas de la célébrer
Car d'une grande susceptibilité 
Elle pourrait les bouder
Et les condamner à l'abandon
D'une fin sans pardon.

J.C Tannenbaum directeur de la station d'art météorologique.



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