samedi 6 février 2016

Foehn.









Ames malades des fièvres hivernales,
Elles sont happées  par une destin fatal 
Quand Foehn les emporte  dans son sillage
Où en rien funeste fortune ne leur présage,
Aussi elles se laissent aller au voyage,
Fol vagabondage dont elles seront les otages
Quand la tiède haleine émolliente de Foehn
Les dissout en tisane de jeune,
Laquelle en vapeur réduite, il inhale, 
Aspirée par sa puissante inspiration infernale,
Il laisse maintenant ces espaces, aseptisés et vides  
Où des miasmes libérés résonne comme un lied
Qui pleure la fin de ces malheureuses âmes
Que ce mauvais sort infâme condamne.

J.C Tannenbaum directeur de la station d'art météorologique.

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