jeudi 16 juin 2016

Au souffle d'Eole.







Dans un vaste paysage banal,
Grand ouvert au vide total,
Des nuages en filaments planent
Nonchalants indifférents, ils flânent
Loin du malheur de l'homme
Qui quand l'amour l'abandonne,
En de vains efforts désespérés,
Tente dans sa fuite le rattraper,
Comme du temps perdu,
Ils ne se rattrapent plus.
Ah! vouloir les saisir au vol
Alors qu'emportés au souffle d'Eole
Peut-être dans ses caverne enfermés,
Finalement, à huis clos ils resteront oubliés.

J.C Tannenbaum directeur de la station d'art météorologique.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire